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Envoyé Spécial dénonce la situation du médico-social

Envoyé Spécial dénonce la situation du médico-social

La France vient de se faire épingler par le conseil de l’Europe pour le non-respect des droits fondamentaux des personnes handicapées. Pour ce qui concerne les personnes accueillies en institutions spécialisées, on sait que la crise sanitaire a engendré une nouvelle crise : celle des vocations dans le secteur médico-social. Le secteur connait en effet depuis 2020 une pénurie sans précédent de personnel.

Ce reportage d’envoyé spécial, tourné en Savoie, est un triste exemple de la réalité vécue par des personnes autistes et leurs aidants, et ce constat de maltraitance liée au manque d’encadrement et de moyens se pose pour toutes les personnes très dépendantes intellectuellement. Ces personnes ne sont tout simplement pas entourées suffisamment (en quantité et qualité) par des professionnels formés susceptibles d’étayer leur épanouissement, leur autonomie et leur qualité de vie.

Reportage d’envoyé spécial à l’Orée de Sésame en Savoie (lien FB en accès libre)

Reportage sur le site de l’émission Envoyé Spécial (France TV – un compte gratuit est nécessaire pour le visionner)

Un reportage de Marianne Getti, Florent Hayet, Jérôme Prouvost, publié le 13/04/23 à 23h00 Disponible en replay jusqu’au 12/04/24

Résumé France TV  : « Il lui manque la moitié de son personnel et ne s’en sort plus. Ce directeur d’une maison d’accueil spécialisée pour personnes atteintes d’autisme ou de trisomie tire la sonnette d’alarme : certains jours, par manque de temps, des aides-soignants deviennent presque maltraitants vis-à-vis des résidents. Ils n’ont plus une minute pour les activités « d’éveil », peu de temps pour les gestes d’hygiène et un manque d’attention général qui perturbent considérablement la routine des handicapés, déjà très fragiles. Le personnel qui reste s’épuise, finit par tomber malade et par démissionner à son tour. Le directeur de L’Orée de Sésame, à Saint-Baldoph, en Savoie, a même pris la décision de se séparer provisoirement de certains résidents et de laisser des chambres vides. Plongée dans un secteur médico-social à bout de souffle, qui compte désormais 50 000 postes vacants. »

 

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